L’autisme est une maladie répandue qui touche tous types d’individus. Aussi appelée troubles du spectre autistique (TSA), elle concerne en France plus de 700 000 personnes. C’est un trouble neurodéveloppemental, dont les symptômes peuvent se différencier d’un individu à l’autre. Le niveau d’atteinte peut varier selon le type d’autisme. L’un des aspects les plus modérés et le plus répandus du spectre autistique est l’autisme léger. Voyons ensemble dans cet article comment reconnaitre un autisme léger pour pouvoir soigner et apporter le soutien adéquat au développement de l’individu.
Qu’est-ce que c’est l’autisme léger ?
L’autisme léger est une maladie neurologique qui altère les interactions sociales et la capacité de communiquer verbalement. L’origine de cette maladie reste encore méconnue jusqu’à ce jour, et il semble être polyfactorielle. Et il n’existe pas de traitement curatif de l’autisme, ce trouble durera ainsi toute la vie du patient.
Comme le syndrome d’Asperger, cette forme de TSA peut ne pas présenter d’atteinte à l’intelligence et de troubles du langage. L’autisme léger peut être asymptomatique jusqu’à l’âge de 3 ans, où des troubles de la communication commencent à apparaitre. Le diagnostic de cette maladie est alors souvent tardif. Toutefois, il n’est jamais trop tard pour apporter les soins adéquats et de créer un environnement propice au développement d’un sujet atteint d’autisme léger.
L’autisme, même dans sa forme légère, affecte la famille et les proches d’un malade. Et l’insuffisance de structures adaptées à la prise en charge des patients nuit grandement à l’environnement du sujet. L’Ordre de Malte France mobilise alors un réseau de professionnels pour accompagner le malade et son entourage. Le SESSAD de l’association tente ainsi d’améliorer l’environnement familial, social et éducatif pour les adapter aux besoins du malade.
Autisme léger : quels sont les symptômes ?
Savoir détecter l’autisme léger est capitale pour pouvoir donner un soutien et un traitement adapté afin d’éviter une aggravation. Il est alors important de consulter un spécialiste lorsque certains signes évocateur apparaissent, si :
- L’enfant ne commence jamais une conversation, et a du mal à se concentrer lors d’une discussion ;
- L’enfant est focalisé pendant des heures sur un jouet ;
- L’enfant porte attention à des détails généralement imperceptibles par les autres ;
- L’enfant devient routinier. Il perd ses repères et semble désorienté et désemparé quand la routine est cassée ;
- L’enfant évite ou ne garde un contact visuel ;
- L’enfant commence à s’exclure, déteste qu’on le touche et ne ressent pas les émotions de son entourage ;
- L’enfant ne pointe pas du toit pour montrer une personne ou un objet ;
- L’enfant a des comportements et un langage répétitifs et stéréotypés qui n’ont pas de sens ou d’utilité.
