En termes assez simples, la torture est définie comme toute forme de souffrance physique, et parfois psychologique, infligée à une personne et cela volontairement. Elle vise donc à porter atteinte à l’intégrité physique ou morale de cette dernière dans un but de sanction ou encore d’obtenir des aveux ou des informations. Mais certains États comme les États-Unis considèrent comme torture tout acte ayant pour but « d’annuler la personnalité » du torturé ou encore d’altérer les capacités mentales et physiques. Cette définition ne se base donc pas sur la « souffrance », mais plutôt sur la méthode appliquée. 

Une pratique allant à l’encontre des principes des droits de l’homme 

La torture a traversé les époques et est encore pratiquée illégalement aujourd’hui. Ce sont les méthodes qui changent avec le temps. Et il faut dire que les tortionnaires ne manquaient pas d’imagination. Au moyen âge, on l’employait comme châtiment ou pour inspirer la terreur. Elle est aussi un moyen de dissuasion. Voilà pourquoi, certains individus, comme les délinquants où les criminels étaient torturés en public ou bien attachés à des engins comme la roue. Cela transformait la torture en véritable supplice qui aboutit à la mort du condamné. Fort heureusement, la majorité des États démocratiques interdisent actuellement ce genre de pratique. De nombreux textes internationaux consacrent désormais l’interdiction absolue de la torture. Le premier est bien évidemment la Déclaration universelle des droits de l’homme qui dispose dans son article 5 que : « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants »

Interdiction « absolue » de la torture

Le DUDH reste une simple déclaration. Et bien qu’elle possède une très grande valeur morale et politique, ne parle pas de prohibition absolue. Il sera suivi par la suite de plusieurs autres accords avant une force juridique comme la Convention des Nations unies contre la torture, en vigueur depuis 26 juin 1987. Le terme « absolu » signifie qu’il est impossible de déroger à cette interdiction. En effet, pour certains principes des droits de l’homme, les autorités étatiques peuvent formuler des restrictions pour des motifs légitimes comme la sauvegarde de l’ordre public. Aucun motif ne peut donc justifier l’usage de la torture. Même si un État n’a pas ratifié ces textes internationaux interdisant la torture, il doit tout de même se plier à cette règle. En effet, elle est aussi consacrée par le droit international coutumier et classé donc comme jus cogens.  

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